Le métier de copiste et arrangeur : qu’est-ce que ça mange en hiver?
C’est en toute simplicité que je démarre aujourd’hui mon blogue. N’ayant pas souvent la chance de discuter avec mes clients, ce sera l’occasion pour moi de vous tenir informés de nos nouveaux produits, de parler de partitions, d’écriture et, pourquoi pas, de théorie musicale.
Pour cette première fois, j’ai envie de vous faire connaître mon métier : copiste et arrangeure.
Une profession peu connue du grand public
Lorsque je rencontre des gens pour la première fois et que l’on me demande ce que je fais dans la vie, je dis que j’écris des partitions musicales. Mais la confusion s’installe déjà : « Ah ! Tu composes de la musique ! » … Et bien non, je ne compose pas. Devant le regard perplexe de mon interlocuteur, j’ajoute : « Mais j’arrange et je transcris par contre. » Voilà qui est encore moins évident pour la plupart des gens. Voici donc une explication qui sera, je l’espère, beaucoup plus claire !
La transcription : faire passer la musique de l’ouïe à la vue
Le métier qui se compare le mieux à celui de copiste est, selon moi, celui de traducteur. Le traducteur transcrit un texte en le faisant passer d’une langue à l’autre. Les copistes font de même, en passant d’un sens à l’autre : de l’ouïe à la vue. On part de la musique auditive, et on la rend visuelle en la disposant d’une façon claire et précise sur une partition musicale. C’est ce qu’on appelle la transcription (ou le repiquage, dans notre jargon de musiciens). Inutile de dire qu’il faut avoir de bonnes oreilles, mais aussi une excellente connaissance de la théorie musicale, et un sens de l’esthétique parce que, qu’on se le dise, une belle partition dont les éléments sont bien disposés, c’est plus agréable et plus facile à lire.
Doit-on dire copiste ou transcripteur?
Il faut savoir qu’à l’origine, le terme copiste désignait celui qui retranscrivait à la main une partition existante en format papier. Il ne faisait que recopier les informations déjà inscrites, sans avoir recours à l’audition. Grâce aux outils technologiques actuels, il est de moins en moins fréquents que les copistes fassent de la réelle copie. De nos jours, on a combiné le travail du copiste et du transcripteur : l’un ou l’autre des termes sont maintenant utilisés.
L’arrangement musical : le design d’intérieur d’une pièce de musique
On peut comparer l’arrangement au travail d’un designer d’intérieur. Un salon reste un salon, mais on peut en changer la couleur, la texture, la disposition. C’est pareil pour la musique : on peut changer l’instrumentation, la forme, la vitesse, la rythmique, le groove, etc. C’est la partie plus créative de mon métier.
Peu importe comment on l’appelle : si vous avez besoin d’un copiste, transcripteur, repiqueur ou arrangeur, contactez-nous !
Madame Robitaille,
Merci pour ces informations. Il semble que vous ayez trouvé un métier qui contribue au bonheur de l’humanité. Lâchez-pas votre pomme de terre comme on dit chez vous.